Incroyable : Lockheed Martin propose un prix fixe pour ramener des échantillons martiens – la NASA en reste bouche bée !
Un tournant pour la mission de retour d’échantillons martiens
Confrontée à des surcoûts et des délais toujours repoussés, la mission américaine de retour d’échantillons martiens était en grand danger de débâcle. Lockheed Martin est pourtant prêt à la sauver en proposant à la NASA un contrat au fixed price. L’objectif : ramener sur Terre les précieux tubes de Perseverance sans alourdir la facture publique.
Le défi colossal du Mars Sample Return
Depuis février 2021, le rover Perseverance arpente le sol de Mars à la recherche de roches et de sédiments témoins de la vie passée. But ultime : stocker ces échantillons dans des tubes hermétiques, en attendant qu’une seconde mission les récupère pour les rapatrier sur Terre. Or, après avoir initialement confié l’opération à l’ESA et à un vol spatial conçu par plusieurs partenaires, la NASA a vu le budget exploser et les échéances s’éloigner.
Pourquoi Lockheed Martin entre dans la danse
En proposant un montant fixe pour l’ensemble du projet, Lockheed Martin met son savoir-faire au service de la continuité de la mission. L’entreprise, déjà experte en scénarios d’échantillonnage planétaire (notamment avec Orion et les modules de charges utiles lunaires), entend optimiser chaque phase :
- Développement du récupérateur : un petit atterrisseur martien chargé de collecter les tubes déposés par Perseverance.
- Vol martien-terre : un second étage propulsé hors de l’atmosphère martienne, embarquant les échantillons.
- Transit et rentrée atmosphérique : une capsule protégée par un bouclier thermique, conçue selon les normes éprouvées par Lockheed sur les sondes martiennes.
Le modèle « au prix ferme » vise à éviter les ajustements budgétaires à la hausse, fréquents dans les programmes spatiaux complexes. Lockheed Martin garantirait à la NASA un coût global maîtrisé, sans mauvaises surprises en cours de route.
Une offre avantageuse pour la NASA
Le choix d’un fixed price contract présente plusieurs atouts pour l’agence spatiale :
- Visibilité financière : un chiffrage définitif dès l’attribution du contrat, facilitant la planification budgétaire sur plusieurs années.
- Responsabilité accrue : Lockheed doit livrer le projet complet au montant convenu, sous peine de prendre à sa charge tout dépassement imprévu.
- Réduction des délais : l’entreprise s’engage à respecter un calendrier strict pour rester dans les clous de l’ère d’exploitation de Perseverance.
Aux yeux de la NASA, sécuriser la capacité de ramener des échantillons martiens serait un impératif scientifique : analyser en laboratoire ces roches marines pourrait révéler des traces de vie microbienne, une avancée majeure pour l’astrobiologie.
Les étapes clés du sauvetage
Le processus imaginé par Lockheed Martin se décompose en quatre phases :
- Conception et test des modules : les prototypes de l’atterrisseur et de la capsule seront soumis à des essais thermiques et balistiques sur Terre.
- Intégration sur la fusée porteuse : la charge utile assemblée sera confinée dans la coiffe du lanceur, prêt à décoller vers Mars.
- Déroulement sur la Planète rouge : après l’atterrissage, le récupérateur localise les tubes déposés et les charge dans sa chambre de transfert.
- Retour et récupération : la capsule revient dans l’atmosphère terrestre où des équipes de la NASA la récupèrent pour extraire les échantillons.
Tout ce processus doit s’enchaîner sans accroc, car les tubes de Perseverance contiennent des matériaux sensibles à la contamination et à la dégradation.
Un enjeu majeur pour la science et la réputation américaine
Ramener pour la première fois des échantillons martiens reste une ambition partagée par la communauté scientifique internationale. Pour la NASA et ses partenaires, réussir ce pari renforcerait la réputation de l’exploration spatiale américaine et poserait les bases d’une future colonisation de Mars. Le rôle de Lockheed Martin, en tant que sauveur potentiel du programme, pourrait ainsi marquer un tournant décisif dans l’histoire du vol interplanétaire.