Nothing Phone 3 : vous ne croirez pas ce que son écran LED arrière est capable de faire !

Nothing a choisi de faire évoluer sa célèbre Glyph Interface en remplaçant les traditionnelles LEDs purement décoratives du Phone (1) par un véritable écran secondaire à LEDs sur le Nothing Phone (3). Baptisée “Glyph Matrix”, cette surface composée de 489 micro-LEDs permet non seulement d’afficher des notifications, mais ouvre aussi la voie à des interactions inattendues – et même à de petits jeux intégrés.

La Glyph Matrix : un nouveau regard sur le smartphone

Plutôt que de se contenter d’une simple succession de clignotements pour indiquer l’arrivée d’un appel ou la charge en cours, le Nothing Phone (3) propose un panneau LED capable d’afficher différents motifs, chiffres et animations. Ce choix transforme la façade arrière du téléphone en tableau de bord personnalisé : vous pouvez configurer des icônes pour chaque application, un compteur de pas ou même le niveau de batterie. Cette flexibilité apporte une dimension utilitaire inédite aux LEDs du constructeur.

489 micro-LEDs pour plus de détails

Le cœur de la Glyph Matrix repose sur 489 diodes organisées en grille. Ce maillage précis autorise :

  • L’affichage de pictogrammes détaillés (enveloppe, caméra, flamme pour l’alarme).
  • Des barres de progression fluides pour la charge ou le téléchargement.
  • Des séquences d’animation courtes – une signature visuelle propre à Nothing.

Grâce à un pilotage en temps réel, ces LEDs s’adaptent parfaitement aux usages du quotidien, qu’il s’agisse de distinguer un message urgent ou de vérifier discrètement l’état de votre musique sans sortir le téléphone de votre poche.

Des mini-jeux directement sur l’arrière

Le plus surprenant reste la possibilité de lancer de petits jeux sur la Glyph Matrix. Nothing a travaillé avec des développeurs pour proposer des “expériences ludifiées” qui exploitent pleinement la résolution limitée du panneau LED :

  • Un petit « Snake » où le serpent se déplace parmi les LED, un clin d’œil rétro au jeu culte.
  • Un mode “Reaction Time” où une LED s’allume aléatoirement et vous devez appuyer sur le bouton principal en un temps record.
  • Des animations festives à débloquer pour les anniversaires ou certaines dates clés.

Ces divertissements, certes modestes en terme de graphismes, prouvent néanmoins qu’un écran secondaire peut devenir un terrain de jeu à part entière, tout en restant facilement programmable via une application dédiée.

Intégration logicielle et personnalisation

Pour gérer la Glyph Matrix, Nothing fournit une application installée en natif sur le Phone (3). Elle permet de :

  • Sélectionner les événements qui déclencheront une animation (appels, SMS, notifications d’applications tierces).
  • Choisir la couleur dominante de chaque icône LED.
  • Importer ses propres motifs sous forme de .gif simplifié à faible résolution.

En liaison avec Android, ce panneau LED s’ajoute aux widgets et aux raccourcis classiques, offrant une couche d’informations contexte­llement visible, même écran éteint.

Design et ergonomie inchangés

Mis à part ce dos OLED ponctué de points lumineux, Nothing conserve son esthétique transparente et épurée. Le cadre métallique encadre un écran principal OLED 6,7” tandis que le dos laisse entrevoir la mécanique interne, maintenant enrichie par la Glyph Matrix. Le poids et l’épaisseur ne varient que légèrement, garantissant une prise en main familière pour les utilisateurs des précédents modèles.

Autonomie et performances

Si Nothing a privilégié l’ajout d’un composant LED actif, l’impact sur l’autonomie reste maîtrisé. Les 489 micro-LEDs ne consomment que quelques milliampères à chaque animation, et le Phone (3) conserve une batterie de 4 500 mAh, suffisante pour tenir une journée complète, même en activant fréquemment l’écran secondaire. Côté performance, le SoC – un processeur milieu de gamme à haute efficacité énergétique – assure une fluidité générale, sans sacrifier la durée de vie de la batterie.

Une innovation qui pousse les limites du gadget

En transformant un simple set de LEDs en véritable affichage fonctionnel, Nothing démontre que la frontière entre “gadget” et “outil utile” peut être brouillée au profit de l’utilisateur. La Glyph Matrix du Phone (3) offre un exemple concret : un smartphone peut devenir un objet d’affichage secondaire, sans alourdir l’interface principale ni perturber l’expérience utilisateur. Reste à voir comment les développeurs et la communauté vont tirer parti de cette petite révolution visuelle.

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