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OpenAI défie Nvidia : découvrez le processeur IA conçu avec Broadcom qui va tout révolutionner !

Un partenariat stratégique pour sortir du giron Nvidia

OpenAI, le créateur de ChatGPT, s’associe à Broadcom pour développer son propre accélérateur d’IA. L’objectif est clair : réduire la dépendance aux GPU NVIDIA, qui dominent aujourd’hui le marché des processeurs dédiés à l’intelligence artificielle. En misant sur l’expertise de Broadcom en matière de design de puces et d’infrastructures de centre de données, OpenAI entend maîtriser l’intégralité de sa chaîne matérielle, de la puce à la plateforme cloud.

Pourquoi sortir de l’écosystème NVIDIA ?

Depuis plusieurs années, OpenAI utilise massivement les GPU de NVIDIA (A100, H100, etc.) pour entraîner et déployer ses modèles. Ces cartes offrent une puissance de calcul inégalée, mais génèrent aussi :

  • Des coûts d’acquisition et de maintenance très élevés ;
  • Une forte consommation énergétique, synonyme de facture électrique colossale ;
  • Une dépendance unique à un fournisseur, limitant la marge de négociation.
  • En concevant son propre accélérateur, OpenAI cherche à optimiser coûts et performances tout en gardant la main sur la roadmap technique. De son côté, Broadcom bénéficiera d’un nouveau relais de croissance dans le secteur hyper-concurrentiel des puces IA.

    Les grandes lignes d’un futur accélérateur OpenAI–Broadcom

    Si les détails restent pour l’heure confidentiels, plusieurs axes de développement se dessinent :

  • Une architecture sur mesure, taillée pour les opérations de deep learning (multiplications matricielles, attention) ;
  • Une intégration avancée dans les serveurs de centres de données, avec interconnexions à haute bande passante ;
  • Une efficacité énergétique optimisée grâce à des blocs TPU-like et des techniques de gravure de pointe ;
  • Un support natif des frameworks TensorFlow, PyTorch et du format ONNX, pour assurer la compatibilité des modèles existants.
  • Broadcom pourra apporter son savoir-faire en matière de bus PCIe, de connectivité Ethernet à 400 Gbit/s et de circuits analogiques, tandis qu’OpenAI mettra à disposition ses équipes de recherche pour valider les performances IA dans des scénarios réels.

    Avantages et défis du projet

    Ce partenariat comporte des bénéfices potentiels importants :

  • Réduction des coûts d’entraînement et d’inférence, grâce à une puce économe en énergie ;
  • Indépendance technologique renforcée, limitant les risques de pénurie ou de blocage commercial ;
  • Possibilité d’optimiser chaque phase du traitement, du pré-traitement des données à la quantification des modèles.
  • Pourtant, quelques obstacles restent à lever :

  • Le développement d’une nouvelle architecture matérielle peut prendre plusieurs années avant d’être mature ;
  • Il faut réussir à attirer suffisamment de clients pour amortir les investissements colossaux en R&D et en fabrication ;
  • La concurrence s’intensifie : AMD, Huawei, Graphcore et d’autres acteurs travaillent eux aussi sur des puces IA maison.
  • Un marché de l’IA en pleine mutation

    Jusqu’à présent, NVIDIA a presque monopolisé le secteur des GPU IA, mais la donne change avec :

  • L’essor des TPU de Google dans ses propres data centers ;
  • L’arrivée de puces exclusives chez Meta, Microsoft ou Amazon ;
  • Le développement de processeurs spécialisés par des start-up comme Cerebras ou Groq.
  • Avec son nouveau projet, OpenAI pourrait favoriser une concurrence accrue, forçant NVIDIA à innover encore plus vite et potentiellement à revoir ses tarifs. Les centres de données des hyperscalers pourraient aussi diversifier leur infrastructure pour combiner différentes architectures IA.

    Perspectives pour les datacenters et le grand public

    Si les premiers prototypes s’adressent naturellement aux data centers d’OpenAI, l’arrivée d’une puce Broadcom–OpenAI sur le marché pourrait :

  • Ouvrir la voie à des offres cloud IA plus abordables pour les entreprises et les chercheurs ;
  • Dynamiser l’écosystème open source en incitant à adapter des frameworks aux nouvelles architectures ;
  • À terme, inspirer des dispositifs edge capables d’exécuter des modèles complexifyés localement (voitures autonomes, robots, IoT avancé).
  • Julien suit ce dossier de près : si ce nouvel accélérateur tient ses promesses, il pourrait révolutionner l’accès aux calculs IA et redessiner l’équilibre des forces dans la tech mondiale.

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